SENEGAL


ENDA - SYNFEV :
Synergie et Développement, Environnement Développement du Tiers-Monde
Un grupo pionero en el desarrollo de las nuevas tecnologías-mujer y Africa que tiene su sede en Senegal.

APAC Association of African Professional Women in Communication

ASOCIACIÓN PARA LA PROMOCIÓN DE LAS MUJERES DE SENEGAL - francés
http://www.globenet.org/periph/doc/monograph/frmgaprofes.html

CODIGO DE LA FAMILIA / CODE DE LA FAMILLE
SENEGAL : La societe civile suggere de revoir le projet de loi modifiant le Code de la famille
Par Adel Arab
 

Desde Senegal:
Organización y participación de las organizaciones de mujeres en las campañas electrónicas de solidaridad en Africa
Dakar acogío del 26 al 30 de octubre de 1998 un seminario-taller dedicado a la memoria de Hajara Usman, co-fundadora de Baobab (partenaire en Nigeria de la red Mujeres Bajo Leyes Musulmanas, Región Africa y Oriente Medio), que hace poco ha fallecido, sobre el tema
 
 

VIOLENCIA CONTRA LA MUJER
Comité de Lutte contre les violences faites aux Femmes/ Comité de Lucha contra las violencias a las Mujeres
Centre d'écoute/Centro de Atención
s/c CIJ RADI / BP 12085 Dakar/ Tél : 824.60.48

Este centro está apoyado por UNIFEM DAKAR
BP 154 Dakar / 19, rue Parchappe
Tél : 823.52.07  e-mail: unifsen@telecom-plus.sn

Una muestra de los casos a los que deben enfrentarse...(Información obtenida de la red end violencia de UNIFEM):

Au cours d'une visite au Comité de lutte contre les violences faites aux femmes, une structure appuyée initiée par l'UNIFEM pour apporter une assistance aux femmes victimes de violences, nous nous sommes retrouvées confrontées à un cas d'inceste qui venait d'être porté devant le Centre d'écoute. Cette fillette de 9 ans qui est arrivée avec sa mère a été victime d'attouchements de la part de son père puis a été violée par ce dernier.

La fillette est née d'un couple non marié et la mère a dû quitter le Sénégal pour aller travailler en Mauritanie. La fillette a donc été
confiée à son père.  Chaque fois que la mère vient en vacances à Dakar, elle reprend la fillette et la rend au père quand elle retourne en Mauritanie.

Seulement cette fois, la petite refuse de retourner chez son père et devant sa mauvaise volonté manifeste, son grand-frère lui fait des
remontrances et c'est à ce moment qu'elle se confie à lui en disant " papa couche avec moi ". mais lorsque le frère en fait part à la mère, elle refuse que la mère en parle à quelqu'un d'autre parce que son père est violent et qu'elle craint sa réaction s'il sait qu'elle a parlé.

La fillette nous a également relaté que son père l'a emmené de force pendant les vacances de Noël en Casamance ( chantage :  si tu ne viens pas, je ne subviens plus à tes besoins, tu seras toute seule puisque ta mère n'est pas là) et il l'a violé à plusieurs reprises sur le bateau et pendant les vacances.

Cette petite présente de nombreux troubles gynécologiques, de vision et de comportement. Le Comité s'est tout de suite mobilisé pour obtenir un R.V auprès du Dr. Birame Seck de la structure Guné Yi de Fann, à qui il a été demandé en plus de la prise en charge médicale de bien vouloir convoquer officiellement le père pour parler de ce problème.  On a également pu obtenir un R.V au Centre de Bop afin que ses troubles de vision soient guéris.

Elle ne peut plus suivre une scolarité normale car elle est très agressive avec son entourage et elle essaie de crever les yeux de ses camarades de classe.  La mère est complètement perdue et tergiverse encore quant à une saisie éventuelle de la justice, par crainte de représailles ( le père de la fillette est un militaire).

Voici un des nombreux cas auxquels sont confrontés les membres du Comité de lutte tous les jours et certains cas ne peuvent pas être suivis par manque de moyens et de ressources humaines pour accueillir, orienter, conseiller ou soigner les victimes.  C'est pourquoi l'UNIFEM a décidé d'apporter un appui pour le renforcement du Centre d'Ecoute afin de mieux le far connaître, d'assurer un meilleur accueil pour les victimes et leurs proches, de former et sensibiliser les personnes qui prennent en charge les victimes, et de donner au Centre les moyens de la prise en charge immédiate des victimes.